Végétalisation urbaine - réintroduire la nature en ville

Végétalisation des toits & terrasses

La végétalisation permet de lutter contre les îlots de chaleur et favorise la fraîcheur urbaine, l’un des enjeux majeurs face au réchauffement climatique. Conçus comme de simples tapis de plantes ou comme de véritables jardins, ces espaces favorisent la biodiversité, améliorent le confort thermique des bâtiments et permettent une meilleure régulation de l’écoulement des eaux pluviales. Quand ils sont accessibles par les usagers, ils peuvent être source de bien-être, accueillir des cultures comestibles, favorisant ainsi la reconnexion de l’humain avec la nature.

Dépollution des sols

80% des sols sont pollués par des résidus de métaux lourds, solvants ou hydrocarbures. Les friches urbaines sont particulièrement concernées, au point de bien souvent empêcher la création de jardins ou de potagers en plein sol.

La phytoremédiation est un ensemble de techniques biologiques qui utilisent les capacités de certaines plantes à capter les polluants du sol, permettant ainsi de l’assainir.  Les plantes sont sélectionnées selon la dépollution souhaitée et leur action s’étale ensuite sur plusieurs années (de 3 à 10 ans).

Les avantages de cette approche sont nombreux :

  • Beaucoup moins coûteux qu’une dépollution par excavation, traitement et remplacement du sol
  • Solution qui ne génère pas ou peu de déchets
  • Solution naturelle passive ne réclamant pas d’énergie
  • Les friches sont très propices au retour de la biodiversité
  • La technique favorise un aménagement paysager bénéfique aux habitants

En contrepartie, compte tenu de sa durée d’action, une telle solution doit obligatoirement s’inscrire dans une réflexion d’aménagement urbain à long terme.

La phytoremédiation peut prendre plusieurs formes en fonction du besoin et des objectifs :

  • Phytodégradation, les polluants sont dégradés par les racines puis par les microbes du sol
  • Phytoextraction, les plantes accumulent les polluants et sont régulièrement récoltées puis éliminées
  • Phytovolatilisation, les plantes « dépolluent » par transformation en phase gazeuse, notamment grâce au processus d’évapo-transpiration.
  • Phytostabilisation, les plantes « fixent » les polluants évitant leur dispersion par ruissellement

Espaces végétalisés

A quelques exceptions près, tous les espaces en ville peuvent être végétalisés d’une façon ou d’une autre. La nature nous offre de multiples possibilités pour les aménager que ce soit sous forme de jardin d’agrément, de potager, de friche ou de noue paysagée.

Après le cadrage de votre projet et d’un éventuel diagnostic de terrain, un modèle d’aménagement vous sera proposé qui servira de base de travail commune. Des hypothèses d’implantations seront évaluées en fonction des objectifs écologiques, sociaux et économiques prioritaires.